Le chant des mouches est un conte grinçant aux accents burlesques, une farce tragique dont les échos résonnent longtemps, quelque part entre la tête et les tripes.
Dans le faussement paisible village de Sainte-Florence, le retour d’un jeune homme marginal crée des remous. Fraîchement sorti du centre jeunesse, Sebastian Andersen ne parle pas. Mais son silence fait plus de bruit que sa musique et dérègle le sordide équilibre qui régnait dans la bourgade matapédienne.